🗞️ ACTUALITE FASHIONTECH #4

BALMAIN, BALENCIAGA, ALAÏA ET

LES NFT

actualité fashion tech

Entre le Festival de Cannes et la Fashionweek parisienne, notre actualité fashion tech déborde. C’est pourquoi nous avons dû être drastiques dans nos choix. Cependant pour la semaine prochaine, avec Valentine, on vous prépare un format particulier que vous pourrez découvrir à la fin de l’article (oui, je sais c’est pas très sympa de teaser).

Balmain Festival

La 2e édition prévue de ce festival est annoncée pour les 28 et 29 septembre à la Seine musicale. Au programme : musique, mode et gastronomie. En outre, il sert également à soutenir RED qui lutte contre le VIH

Au niveau pragmatique, le 28 c’est ouvert à tous. Et, il est possible de consommer, d’assister aux concerts et de profiter de l’ambiance fashion.

En revanche le 29, défilé et événement spécial « Guest » MAIS les 1200 premiers à faire un don de 15 euros gagneront deux invitations à l’événement spécial. Ça fait partie de la volonté de Balmain de démocratiser la mode et de créer un capital sympathie (qu’ils appellent Balmain Army).

Beaucoup d’artistes collaborent depuis longtemps avec Balmain tels que Beyonce, Rihanna ou Yseult. L’année dernière Kiddy Smile et cette année, on peut compter sur Maluma.

Tous ces artistes associés à Balmain chanteront ces soirs là habillés forcément en Balmain avec pour objectif d’augmenter la côte de popularité de la marque.

Le retour d’Alaïa avec Pieter Mulier

Quatre ans qu’Azzedine Alaïa, célèbre couturier tunisien et ami des top-modèles, comme Naomi Campbell, a disparu.

Aujourd’hui, c’est un Belge, Pieter Mulier, qui prend la relève en février dernier après une aventure chez Ralf Simons, Jil Sander, Dior et Calvin Klein.

Bien évidemment, le designer anversois a une grosse pression car Alaïa était réputé pour sa sculpture parfaite du corps notamment grâce à une maîtrise des matières et volumes.

Face à un héritage aussi imposant, allait-t-il s’inscrire dans la continuité ou créer une réelle rupture ?

Ainsi, ce 1er défilé post Alaïa a eu lieu dans un cadre simple, dehors au milieu de chaises pliantes et avec pour inspiration une lettre de Pieter écrite à Azzedine. Finalement, la filiation pouvait commencer par une belle correspondance.

La collection finalement respecte les codes d’origine : tissus percés, capes, beaucoup de noir, des robes du soir élégantes, parfaite maîtrise de la silhouette avec des touches contemporaines comme le rouge, le turquoise avec des franges ou des bien des robes mini.

Pour cette première passation, Pietier Mulier a imprimé une marque discrète mais sincère qui a plu aux aficionados du maître tunisien.

 

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Balenciaga et les réseaux sociaux

Avant la Fashionweek, l’instagram de Balenciaga avec plus de 11 millions de followers était vide. Tandis que précédemment, il fourmillait d’images bizarres, voire de mauvais goût à limite du laid. En effet, pour Demna, le directeur artistique de cette maison française, « la mode c’est s’amuser avant tout ».

En adaptant une stratégie de la rareté comme Daft Punk à la grande époque ou comme Bottega Venetta qui s’est retiré des réseaux sociaux, l’héritier du couturier espagnol a opté pour une stratégie risquée à l’heure de l’obésité des contenus.

En supprimant son historique, Demna donne un signal fort. Comme dans les romans russes, tout est possible. Et donc il en profite. Ainsi, il joue à déstructurer les standards et dicte ses propres règles. Peut-être au détriment du consommateur qui reste en attente de déchiffrage des nouvelles normes.

Étonnamment, à la fin du défilé l’ensemble des looks apparaissait tranquillement sur Instagram. Curieusement, elles ont l’air presque trop sages. Cette irrévérence paraît avoir disparu au profit d’une lisibilité plus commerciale : dommage.

 

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Les NFTs pour la mode

Le monde de la mode commence à s’agiter lorsqu’on évoque l’acronyme NFT. Mais qu’est-ce que cela signifie et surtout à quoi cela sert-il ?

Concrètement, NTF veut dire « No Fongible Toke. ». Et avec ceux-ci, nous entrons dans l’ère de la possession digitale.

Ainsi grâce à ce jeton unique qui n’est pas duplicable, vous pouvez dorénavant par exemple devenir l’heureux propriétaire d’une paire de Gucci numérique que la marque a mis en vente sur la plateforme Wanda pour 12€. Avec cette paire, vous pouvez l’utiliser sur Instagram ou pour habiller un de vos avatars. Mais surtout, vous pouvez la revendre et donc spéculer sur son prix de revente.

Bref, tout ce qui est possible sur l’achat et revente de vêtements ou de baskets dans le monde réel devient réalisable dans le virtuel.

Pour savoir en plus et devenir un expert (enfin presque), je vous recommande forcément de lire l’article que j’ai écrit sur le sujet juste ici.

 

 

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La semaine prochaine

Bien évidemment, nous ne pouvions pas y échapper. Et, nous vous préparons un spécial fashionweek parisienne pendant lequel nous reviendrons sur nos coups de cœur et nos déceptions. Je sens que nous allons dépasser nos trente minutes habituelles pour notre actualité fashion tech hebdomadaire. 😅

Très belle semaine.

Article publié le 12 juillet 2021

Photo par @unsplash

Fabrice

Je me définis comme un explorateur Fashiontech.
En outre, j'accompagne les entreprises technologiques sur le marché de la mode et du luxe.
Enfin, je vis entre Paris et Valencia !