Les 5 livres innovation mode à lire en 2020.
Pour commencer cette nouvelle année, j’ai décidé de vous partager les cinq livres innovation mode qui m’ont le plus marqué. Dans cette sélection, vous trouverez aussi bien des ouvrages sur la productivité, la décroissance, le minimalisme, la fashiontech ou également comment retrouver une forme de concentration.
Ainsi, ce qu’ils ont tous en commun c’est une approche différente sur comment améliorer la société, l’individu et l’entreprise. Je vous donnerai également des clefs pour que vous les appliquiez à vos business mode.
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ATOMIC HABITS de James Clear
Sûrement mon livre préféré que j’ai dû relire au minimum 5 fois. Pour James « nos habitudes sont façonnées par nos systèmes de représentation ». Celles-ci se définissent comme des actions que nous répétons de manière automatique sans y penser. Par exemple, se laver les dents ou bien écrire tous les jours. Dès lors, ils s’interrogent sur la façon dont nous pouvons développer de nouvelles bonnes habitudes (aller à la gym) ou supprimer de mauvaises (arrêter de fumer).
Par exemple, si vous voulez être plus en forme; aller à la gym peut être une belle idée. Pour James, la répétition est essentielle. A cet égard, commencer par s’y rendre juste 5 minutes tous les jours enclenche un cercle vertueux. Et une fois que vous l’avez automatisé vous pouvez rester une minute de plus. Un de ces conseils principal pour progresser est de se challenger à hauteur juste de 1% afin d’éviter l’ennui ou l’échec.
Concernant nos marques de mode qui cherchent à devenir plus vertes elles peuvent bien évidemment l’appliquer. Imaginons que précédemment, elles pensaient que produire en Chine c’était cool et que maintenant elles réalisent que produire localement pollue moins (chacun son rythme d’apprentissage). Elles peuvent s’engager sur une production locale à hauteur de 5% le premier mois et chaque mois elles rajoutent 5%. De cette manière au bout de 2 ans elles se seront complètement transformées : une belle utopie réalisable 😉
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COMPANY OF ONE de Paul Jarvis
Dans cet essai Paul remet en question la notion même de croissance qui a bercé la société occidentale depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dont le plus bel exemple vient de nos chers startups avec le concept d’hypercroissance. En effet, nous avons été abreuvé par cette idée que la croissance s’avérait l’horizon ultime avec une horde d’employées et un chiffre d’affaires qui double chaque année, dont Gucci en est le parfait exemple.
Or, pour lui il convient plutôt de s’interroger sur comment nous voulons faire de l’argent et non sur combien nous voulons. C’est pourquoi, Paul estime que rester petit s’avère une nécessité essentielle dans un contexte de plus en plus incertain. En effet, cela permet de garder une flexibilité incroyable et de s’adapter à quasiment toutes les situations.
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ESSENTIALISM: THE DISCIPLINED PURSUIT OF LESS de Greg Mc Keown
Ce livre de Greg Mc Keown s’avère un complément primordial au précédent. Aussi bien dans la vie personnelle que professionnelle, il promeut une simplification. Il développe ainsi le concept d’essentialisme qui se définit comme l’art d’aller au principal. En d’autres termes, délaisser tout ce qui ne sert pas votre ambition ou plutôt votre projet de vie.
Pour lui, « les essentialistes passent autant de temps que possible à explorer, écouter, débattre, questionner et réfléchir. Mais leur exploration n’est pas une fin en soi. Le but de l’exploration est de discerner le petit nombre vital du nombre trivial ». C’est pour cela qu’apprendre à dire NON s’avère une nécessité mais surtout une discipline.
Patagonia l’a parfaitement compris et surtout appliqué en développant des vêtements qui servent l’individu tout en préservant la planète. Ils refusent ainsi cette course effrénée à la croissance. Et leur publicité « Don’t buy this jacket » en était le parfait exemple.
L’essentialisme se rapproche également du minimalisme que je vous invite également à explorer dans mon article sur le sujet juste là.
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UNFOLDING FASHIONTECH: PIONNERS de Marina Toeters
Dans son dernier opus, Marina dresse le portrait de la scène fashiontech de ces vingt dernières années. Elle estime que la promesse d’une mode intégrant la technologie n’a pas été tenue. Nous portons toujours des vêtements qui trouvent leur origine dans les années 50.
Néanmoins, pour dépasser ces contingences techniques, elle préconise des synergies pluridisciplinaires entre designers, chercheurs et marketers. En outre, l’éveil de la conscience environnementale du secteur de la mode s’avère une formidable opportunité pour accélérer l’innovation mode.
Pour en savoir plus ce livre absolument captivant, je vous invite à lire mon article sur ce livre ici.
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DEEP WORK de Cal Newport
Enfin, Cal Newport s’intéresse à l’économie de l’attention et à la manière dont nous pouvons récupérer notre capacité de concentration. Aujourd’hui, avec la diffusion d’internet, nous sommes continuellement connectés et surinformés. Et pour performer à haut niveau ce qui fait la différence c’est notre capacité à maîtriser de nouvelles connaissances.
Ainsi, pour retrouver une certaine forme d’attention, il estime que la technologie doit être à notre service et non pas que nous y soyons asservis. Il suggère donc une détox pendant 30 jours d’éléments digitaux (réseaux sociaux, site web…) pour ensuite les réintroduire progressivement. De cette manière, vous pourrez savoir s’ils sont réellement utiles dans notre vie.
Une question se pose alors, l’industrie de la mode peut-elle se passer d’Instagram pendant 30 jours ?
Bref, je serai plus que curieux de voir le résultat 😉
Enfin, dites-moi quels livres innovation mode vous ont le plus marqué cette année ?
#Myfashiontech #Fashiontech
Fabrice
Je me définis comme un explorateur Fashiontech.
En outre, j'accompagne les entreprises technologiques sur le marché de la mode et du luxe.
Enfin, je vis entre Paris et Valencia !
© 2024 Myfashiontech | Tous droits réservés.
Unfolding Fashion Tech: Pionners of Bright Futures
Lors de mon séjour à Anvers pendant les FashionTech Works, j’ai eu le plaisir de recroiser Marina Toeters. Pour moi, elle a été une pionnière comme Fashion Tech designer. Et surtout, elle est une fervente promotrice de l’écosystème innovation mode.
A cet égard, quand nous nous sommes de nouveau croisés, elle venait juste de publier son nouveau livre « Unfolding Fashion Tech: Pioneers of Bright Futures ». Dans lequel, elle a pour ambition de dresser un état de la Fashion Tech à travers 50 projets sur les 20 dernières années. Forcément, je l’ai lu avec attention et voici ce que j’en ai retenu.
La Fashion Tech : une promesse non tenue
Dans son préambule Marina rappelle qu’avec l’arrivée de nouvelles technologies, comme l’impression 3D ou l’intelligence artificielle, nous espérions que la mode allait enfin ressembler aux films de science-fiction. Blade Runner ou Stars Wars étaient à porté de mains. Or, finalement nos vêtements s’apparentent plus au moins à ce qui existait dans les années 50.
Dès lors, comment pouvons-nous passer d’un champ d’exploration, plutôt académique, à des modèles grands publics ?
Ainsi, en premier lieu, il convient bien évidemment de délimiter le champ de la Fashiontech. A cet effet, Marina précise qu’il n’est pas homogène mais que « C’est un point de jonction entre des personnes, des designers et des entreprises de différentes disciplines, des pionniers déterminés à innover pour le mieux ». En d’autres termes, une rencontre à partir duquel un groupe d’acteurs souhaite créer et bouleverser les codes de l’industrie mode.
A cet effet, Ben Wubs, professeur à l’Université Erasmus International de Rotterdam plaide, face à une telle complexité, une action politique transnationale. Les initiatives telles que les Fashiontech works permettent une première mise en lien. A mon sens, pour aller plus loin, ces actions doivent se coupler avec le privé notamment en développant des liens forts et structurants entre grands groupes, startups et structures publics. C’est pourquoi, je suis un fervent défenseur du duo privé/public qui permet d’équilibrer un rapport de force où la vision mercantile se lie avec une collaboration vertueuse. Cela permettrait à des compétiteurs de pouvoir collaborer ensemble pour imaginer un futur commun.
Cependant avant de pouvoir se projeter, un bilan s’impose sur la manière dont les projets fashiontech ont été réalisés.
Des projets Fashion Tech arty comme facilitateurs
Ainsi, s’agissant des expérimentations qui ont été développées au cours de ces vingt dernières années, Pauline van Dongen et Oscar Tomico s’interrogent sur le rôle du designer. Pour eux, « le défi pour les créateurs est de trouver des moyens de faire face à ce degré d’incertitude et de créer des vêtements qui permettent une certaine fluidité ». Ainsi, ils encouragent les lecteurs de ce livre à s’interroger. Notamment sur « comment le port d’un vêtement particulier peut influencer votre expérience et votre perception du monde ou comment cela peut changer vos actions ». Cela renvoie à la démarche postphénomélogique, initiée par le philosophe Don Idhe. En effet, celui-ci estiment que les technologies doivent être envisagées comme des médiateurs entre les être humains et leur écosystème.
De manière concrète, notre duo des chercheurs prend l’exemple d’une cellule solaire qui ne peut être comprise uniquement sur ses capacités fonctionnelles. Mais doit être également envisagée au niveau de sa matérialité car chaque cellule s’avère différente. Le vêtement a alors un rôle de traducteur entre celui qui le porte et les personnes qui le regardent.
Le future c’est maintenant
Pour finir, ce livre s’avère surtout une formidable invitation à explorer et à créer des passerelles pour que la Fashion Tech grandisse et surtout s’épanouisse. C’est pourquoi grâce l’avènement de la prise de conscience environnementale par le secteur mode, les opportunités d’innovation vont se démultiplier.
Il ne reste plus qu’à les saisir 😉
#Myfashiontech #Fashiontech
Article publié le 24 décembre 2019.
Si vous souhaitez voir directement ces projets Fashiontech, Marina a réalisé une mini-exposition jusqu’au 2 février à l’Onomatopee à Eindhoven.
Fabrice
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En outre, j'accompagne les entreprises technologiques sur le marché de la mode et du luxe.
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Cattleya et Pauline : Poétique Paris
Pour ce sixième épisode, j’ai décidé d’aborder plus en détail les problèmes d’environnement et de développement durable pour le secteur textile, C’est pourquoi, j’ai voulu interroger Pauline et Cattleya, co-fondatrices de la marque Poétique Paris avec qui je partage un même bureau à Station F.
Poétique Paris : un engagement au-delà des tendances.
Au commencement, elles ont décidé de créer une marque car elles partageaient le même constat. Pour elles, la mode avait un impact négatif sur l’environnement, les animaux et les humains. Bref, il convenait d’agir pour une génération qui devenait de plus en plus responsable et engagée.
A cet égard, Poétique Paris a souhaité devenir la première maison française alternative au cuir. Ainsi, aujourd’hui, elles travaillent avec des matières innovantes comme l’alter-cuir de céréales ou bien l’apple skin qui provient de déchets de pomme. Dans cette continuité, elles collaborent également avec des ateliers éthiques et solidaires. Elles essayent de rendre concret leur vision dans leur démarche quotidienne.
Poétique Paris : une vision globale de la mode responsable.
Au niveau de la distribution, elles respectent également l’environnement en favorisant l’e-shop et en implémentant un système de pré-commande qui réduit les stocks.
Pour résumer, chaque décision est pensée afin d’avoir un impact réduit sur l’environnement. Par ailleurs, Poétique ce n’est pas uniquement une démarche mais également une esthétique proche de ce que les clientes recherchent. Cattleya souligne également que « dans la femme poétique, il existe un côté rebelle ». Souvent qualifiée d’ennuyeuse la mode éthique serait-elle tout simplement en train de devenir artistique ?
Enfin, cette maison se veut un lien fort entre design, environnement et politique, assurément une marque à suivre.
#Myfashiontech #Fashiontech
Publié le 24 décembre 2019
Afin d’approfondir ce sujet, je vous suggère de lire l’article sur la production à la demande ici.
Enfin, pour comprendre les challenges auxquels le secteur de la mode est confronté pour devenir plus vertueux, je vous recommande d’écouter mon premier podcast avec Marie Dupin de l’agence Nelly Rodi.
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Fabrice
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Comment le minimalisme peut apprendre à la mode.
Minimalisme et mode, voilà un lien qui semble plutôt illogique. Et pourtant aujourd’hui grâce à la prise de conscience environnementale il n’a jamais autant fait sens. Ici, je ne parlerai pas d’esthétique ou de design mais plutôt de modèle économique. En effet, l’industrie du textile a été créé et développé sur le modèle de l’obsolescence programmée et le renouvellement permanent des tendances.
Dans son dernier forum de la mode Re-boot Fashion, l’Institut Français de la mode indiquait que l’an passé uniquement 8% des marques ont plaçé l’éco-responsabilité au coeur de leur priorité alors qu’aujourd’hui cet indicateur passe à 26%, voir l’article de Fashionnetwork en question ici.
Dès lors, quelle démarche convient-il aux marques et aux consommateurs d’emprunter ?
Le minimalisme ou l’art d’aller à l’essentiel.
Greg McKeown dans son essai « L’essentialisme : faire moins mais mieux ! L’art d’être réellement efficace » explique qu’au lieu de forcer l’exécution, un essentialiste investit son temps pour créer un système afin de supprimer les obstacles et faciliter la mise en oeuvre. En d’autres termes, notre société valorise l’esprit d’entreprendre notamment par le fait de l’intuition ; pour McKeown, au contraire il convient de combattre cette idée. En effet, une entreprise se doit de s’évertuer à développer un système facilitant la mise en oeuvre. Ainsi, elle se focalise sur le principal et délaisse le superficiel.
Selon Greg McKeown, un essentialiste dit OUI uniquement à 10% des opportunités qui s’offrent à lui. Et dire NON s’avère très simple dès que nous savons pourquoi nous menons un business. Cela me fait forcément penser à une marque mode comme Loom qui l’applique parfaitement. Leur mission est de « Créer des vêtements durables, qui tiennent plus longtemps et abîment moins la planète » ; ils vont même plus loin en affirmant que « Moins c’est mieux ». Julia Faure la co-fondatrice m’a expliqué que comme ils avaient su définir le Pourquoi de leur marque, tout faisait sens et que dès lors il était facile de dire NON.
Un autre exemple vient du secteur alimentaire, en octobre dernier Biocoop a ouvert dans le 20ième à Paris son premier magasin anti-déchet. Dans cet établissement, vous ne trouverez pas de sac, il s’inscrit dans la « tendance » zéro déchet. Vous pouvez également acheter en vrac vos produits de beauté. Bref, tout ce que l’industrie de la mode n’a pas encore mis en place. La mode serait-elle en retard alors que d’habitude c’est elle qui fait les tendances ?
A cet égard, il est emblématique de constater que l’application Yuka a été créé pour l’industrie alimentaire en 2017 tandis que Clear Fashion vient juste de sortir en septembre dernier pour notre chère industrie de la mode (presque deux ans d’écart… Bref chacun son rythme). D’ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur le Yuka de la mode, je vous recommande d’écouter le podcast auquel j’ai participé pour Nelly Rodi.
Le minimalisme pour une croissance maîtrisée
Avec l’avènement de la société de consommation suite à la deuxième guerre mondiale, le marketing nous a appris que « Plus c’est mieux ». Et qu’une entreprise, qui réussit, devait avoir des bureaux somptueux et un nombre pléthorique d’employés. Récemment j’ai lu le livre de Paul Jarvis « Company of one » qui va à l’encontre de cette croyance. Pour lui, aujourd’hui, grâce aux outils digitaux, nous pouvons créer et développer des entreprises unipersonnelles. Selon Paul, l’entreprise unipersonnelle questionne tout simplement la notion de croissance. Au lieu de s’interroger sur combien nous devons gagner d’argent ou générer de profit, il s’agit plutôt de s’interroger sur quel style de vie nous souhaitons. Finalement, la boîte que nous créons n’est que le reflet de ce que nous souhaitons pour soi et par extension pour les autres.
En exemple, il cite Ugmonk qui réalise des produits mode à l’esthétique minimale. En 2008, son fondateur a commencé son business en empruntant 2 000 dollars à son père pour réaliser une série de tee-shirts. Et dès qu’il a été sold-out, il a, de nouveau, produit une micro-collection. Ainsi, il a été profitable très rapidement. Par ailleurs, il a traité cette entreprise comme un projet complémentaire à son activité principale qu’il occupait la semaine. Et il gérait Ugmonk le week-end.
Qu’est-ce que cela nous apprend ?
Tout d’abord que l’on peut lancer rapidement un business pour tester et apprendre du marché. En outre, que cela ne nécessite pas forcément un investissement coûteux. Ensuite, qu’un business d’une personne peut atteindre le seuil de rentabilité hyper-rapidement et que cette croissance peut, par la suite, être réellement maîtrisée.
Le minimalisme pour une mode collaborative
Alors se pose une autre question : vaut-il mieux une ou deux licornes françaises (entreprises valorisées à plus d’un milliard) ou plutôt une myriade de micro-entreprises qui ont su créer un business soutenable ?
Le minimalisme nous invite aussi à effectuer un autre pas de côté concernant nos convictions. C’est pourquoi, la notion même d’identité se trouve altérée. Les groupes de luxe se sont traditionnellement construit sur la singularité et l’exclusivité. Tandis que les marques de mode digitales comme Bonne Gueule ou Asphlate se sont plutôt appuyées sur la co-création avec leurs clients. Concernant ces derniers, aujourd’hui ils sont intégrés au processus créatif et de fabrication. En d’autres termes, ils sont au coeur de l’entreprise.
Or, les marques de mode traditionnelles et groupes de luxe ne l’ont pas forcément compris et risque d’être pris d’une certaine obsolescence. Si elles souhaitent s’adapter, elles doivent passer d’une culture valorisant l’individu à une culture se positionnant sur la collaboration.
Enfin, l’éco-responsabilité implique de repositionner la notion même de croissance comme l’a suggéré Paul Jarvis. Ainsi, les groupes de luxe ne peuvent plus être uniquement valorisés sur leurs performances économiques. L’intégration dans leurs bilans d’indicateurs sociétaux et environnementaux devient plus que nécessaire. Kering a bien évidemment commencé à le réaliser avec son EP&L. Nous voyons également apparaître chez Gucci ou Chanel des nouveaux intitulés de postes comme « Directeur diversité et inclusivité ». La Fédération de la Haute Couture, quant à elle, vient d’annoncer qu’elle allait mesurer son bilan carbone. Toutes ces actions vont dans le bon sens.
Cependant, nous sommes en droit de nous interroger sur le pourquoi d’une réaction si lente face aux enjeux climatiques et sociétaux par rapport à d’autres secteurs. C’est pourquoi, l‘enjeu de ces prochaines années est de savoir si notre chère industrie de la mode pourra combler son retard.
Finalement, l’innovation passe surtout par la prise de risque. Et le secteur se doit d’être exemplaire mais surtout pionnier. En espérant que le minimalisme puisse l’inspirer en se focalisant sur l’essentiel 🙂
Article publié le 20 décembre
#Myfashiontech #Fashiontech
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Fabrice
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Renard Ferret : Onogone
Pour ce cinquième épisode d’Innovation Mode, j’ai retrouvé avec plaisir Renard Ferret. En effet, je l’avais invité à prendre la parole lors des Fashiontechdays à Roubaix. Il avait participé à la table-ronde « Quel est le rôle de l’intelligence artificielle en prévision, construction d’offre et fabrication ? ».
Renard Ferret : entre astrophysique et mode
Son parcours entre astrophysique et innovation textile m’avait complètement bluffé. Bref, j’ai voulu continuer le dialogue que nous avions initié. Ainsi, je me suis permis de le convier dans un contexte plus intimiste pour ce podcast. Aujourd’hui, Renard Ferret occupe un poste de Lead Data Scientist chez Onogone. Au quotidien, il s’intéresse à l’analyse de données mais également à l’intelligence artificielle et au deep learning. Concernant l’entreprise dans laquelle il oeuvre, elle se définit comme une agence de conseil mais également comme un studio de startups. S’agissant de ce dernier point, la jeune pousse AQC est sur le point d’automatiser complètement le contrôle qualité en ligne grâce à la création du plus grand ensemble de données textiles.
Les nouveaux technologies comme outil durable
Durant notre entretien avec Renard Ferret, nous avons également abordé la question du développement durable. A cet égard, il abonde dans le sens que dorénavant grâce aux nouvelles technologies, l’industrie de la mode peut produire mieux et surtout moins. Pour Onogone, à leur niveau, aider le secteur textile passe avant tout par la réduction des déchets et ensuite par l’optimisation énergétique.
Enfin, nous sommes revenus sur la table-ronde de Roubaix. Et sur le fait que grâce aux Fashiontechdays, il avait pu approfondir ses connaissances et surtout accroître son réseau sur le mode. En effet, pour lui, il reste encore des passerelles à trouver entre technologie et mode. C’est pourquoi ce type d’évènement s’avère un formidable accélérateur de rencontres.
Profitez-bien !
#Myfashiontech
En complément de ce podcast sur l’Intelligence artificielle, je vous recommande d’écouter mon interview de Mey Parnian de Fitle juste ici.
Article publié le 16 décembre 2019.
Fabrice
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Anvers à la pointe de la FashionTech durable.
Le 19 et 20 novembre dernier ont eu lieu les Fashiontech Works à Anvers. Organisés par DC Flanders et le soutien de Creative Europe, cet évènement avait pour objectif de rassembler pendant deux jours 24 startups de l’Europe entière plus une du Zimbabwe afin de réfléchir à trois thématiques :
- Le futur de du shopping (Katrien Huygens, Retail Detail),
- La mode circulaire (modérée par Evelyn Mora, fondatrice de la Helsinki Fashion Week),
- Les objets connectés (animés par Thomas Gnahm du Wear It Festival).
Mais également d’enclencher un réseau européen d’entraide et d’échange entre jeunes pousses fashiontech.
Anvers : une délégation française inspirée
Durant ce voyage en terre flamande, j’ai été accompagné par deux startups françaises Urban Circus et De Rigueur.
Concernant cette dernière, Adrien Deslous-Paoli son CEO m’a avoué que, durant cet évènement, « j’ai été impressionné par l’ouverture d’esprit et cette volonté de créer une vision européenne d’une mode décloisonnée ». Quant à Henri De Kergolay, fondateur d’Urban Circus il a été particulièrement inspiré par le talk de Jasmien Wynants de Close the Loop. En effet, elle s’est adressée directement aux designers et créateurs. Ainsi, elle a expliqué que pour gagner la bataille environnementale il s’agissait d’avoir une approche globale pour innover tout au long de la chaîne de valeur, depuis la conception initiale jusqu’au business model. En ce qui me concerne, je reste toujours fasciné par l’aspect bienveillant concernant l’innovation et la manière dont la jeune création peut être mise en valeur : un mélange unique d’humilité et de prise de risque.
Des startups tech et surtout engagés à Anvers
Lors de ces journées, un cheminement commun a commencé à apparaître à travers les présentations et nos échanges. Dorénavant, la technologie et le développement durable sont intimement liés. En d’autres termes, la technologie se met au service d’une mode durable et responsable. A cet égard, l’ensemble des projets portait une dimension éco-responsable. Il restait à découvrir comment cela pouvait se mettre en oeuvre.
Parmi les projets qui ont su retenir mon attention, je commencerais par COSH. Cette application web permet de facilement trouver les marques et magasins responsables dans une ville qu’on ne connait pas forcément bien, par exemple Anvers en ce qui me concerne. Au niveau concret, je rentre mon budget et mes préférences directement sur l’appli. Ensuite celle-ci m’indique sur une une carte les lieux qui correspondent à mes critères : pratique et surtout écologique.
Awaytomars, quant à eux, proposent de rendre l’industrie de la mode plus inclusive. En effet, si vous êtes un designer il suffit de partager votre idée à la communauté et également à un groupe de pairs. Si celle-ci est sélectionnée, elle sera tout simplement produite. Son fondateur Alfredo Orobio bat en brêche les algorithmes des réseaux sociaux en proposant une création plus diversifiée grâce à un espace d’expression singulier. Cette jeune entreprise a également acquis une belle reconnaissance en développant des collaborations comme par exemple avec la marque brésilienne Melissa avec qui ils ont créé trois modèles exclusifs vendus en trois jours.
Pour terminer la startup Dyecoo, qui a gagné le pitch battle, s’inscrit précieusement dans ce lien privilégié entre technologie et développement durable. C’est pourquoi cette entreprise néerlandaise a développé la première solution de teinture sans eau et sans produits chimiques au monde en l’occurence pour le polyester. Il est intéressant de noter qu’avec cette innovation, on s’affranchit des contraintes géographiques. Et qu’on peut, par exemple, teindre des tissus au milieu du Sahara.
Fashiontech Works : le début d’un mouvement durable.
Finalement, ces deux jours à Anvers ont marqué le début d’un dialogue global et politique sur la mode. Et notamment sur la manière dont la jeune génération, à travers l’esprit startup, a pris les rênes d’une mode qui interroge fortement le modèle économique des cinquante dernières années basé sur une croissance non soutenable.
Pour signifier encore peut plus intensément ce changement de paradigme, le Times vient de désigner Greta Thunberg, la militante écologique de 16 ans, personnalité de l’année. Tandis que Sanna Marin, a 36 ans, a pris la tête du gouvernement finlandais. Loin d’être une tendance isolée, nous assistons à l’émergence d’un nouveau modèle sociétal : inclusif, pluriel et soutenable. Dans lequel, les paroles ont laissé la place aux actes. Et la mode doit en être un des piliers.
Si vous êtes curieux sur ce réseau européen et vous souhaitez en savoir plus, il suffit de rejoindre le groupe Facebook juste ici.
Article publié le 13 décembre 2019
Afin d’explorer plus précisément ce sujet, je vous invite à lire les articles ci-dessous :
- Focusing on technology, 24 future driven startups battle it out written by Fashnerd,
- Les Fashiontalks mettent à l’honneur Raf Simons et Dirk Van Saene,
- What we learn from Fashiontech Works: « Technology is the key driver of change in the fashion industry »,
- Takeaways from the FashionTalks 2019.
#Myfashiontech #Fashiontech
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Mey Parnian : Fitle
Pour ce 4ième épisode d’Innovation Mode, j’ai eu l’immense plaisir d’échanger avec Mey Parnian, directrice des ventes chez Fitle. Cette startup, incubée par la maison des startups LVMH, se définit comme un outil de recommandation de taille pour les sites e-commerce mode. En effet, Fitle s’attaque au difficile problème du taux de retour des achats en ligne qui oscille entre 15% et 20%.
Pour comprendre pourquoi Mey Parnian a intégré cette startup fashiontech il convient de revenir sur son parcours. En effet, elle a vécu dans différents pays (Espagne, Ecosse, Luxembourg ou Dubaï) et parle couramment anglais, espagnol, français et luxembourgeois. C’est pourquoi, elle constitue un mélange unique de culture internationale et d’une belle sensibilité.
Au début de notre discussion, elle évoque avec une touche d’émotion qu’elle est venue à Paris par amour. Et que les premiers mois ont été plus que difficiles. Mais aujourd’hui elle constate qu’elle s’est complétement intégrée et qu’elle apprécie de vivre dans la capitale française qui demande un certain temps d’apprivoisement. Bref, cela en valait la peine.
En intégrant Fitle, Mey Parnian a voulu s’immerger dans le quotidien d’une startup. Ce qu’elle aime plus que tout car il s’agit de convaincre les marques de mode et de luxe de l’intérêt de la technologie de la jeune pousse. Pour elle, c’est un véritable challenge à relever car elle a un rôle d’évangélisatrice entre l’innovation et celui de la mode : une place à part. Finalement, parler plusieurs langues permet sûrement de comprendre plus facilement des écosystèmes différents et d’accélérer les échanges.
Enfin, nous avons aussi et surtout beaucoup ri pendant cette discussion qui souligne encore plus la singularité de Mey.
Profitez-bien !
#Myfashiontech
Si le sujet du e-commerce en ligne vous a intéressés, je vous invite à écouter le podcast de d’Emeric Caramico de Dressclub, juste là.
Ecrit à l’origine le 3 décembre 2019.
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Les classes du Futur #2 : les technologies immersives
DEFI Mode en partenariat avec WeDemain et le cabinet Alcimed a décidé de lancer les Classes du futur. Ceci dans le but de favoriser l’innovation, anticiper et s’approprier les nouvelles technologies pour les acteurs de la filière habillement. Ainsi le DEFI propose quatre ateliers thématiques pour aider à entrer dans la réalité de l’industrie du futur et favoriser l’intégration des technologies clés (l’étude est consultable juste là) pour la filière :
- Le vêtement intelligent,
- Les technologies immersives,
- La production à la demande (le 12 décembre prochain),
- L’intelligence artificielle au service de la mode (en 2020).
Les technologies immersives c’est quoi ?
Lors de cette seconde classe nous avons abordé les technologies immersives. Celles-ci ont pour objectif de plonger une personne dans un environnement digital afin qu’il puisse interagir avec. Ces technologies se répartissent en trois catégories de réalité :
- Virtuelle qui consiste à immerger au sens propre du terme un individu dans un monde virtuel. Pour cela généralement on utilise des casques,
- Augmentée, quant à elle, permet de rajouter une couche de réalité enrichie à travers son smartphone ou tablette,
- Mixte s’avère être tout simplement un mélange des deux précédentes 😉
Les classes du futur : c’est pour implémenter.
Durant ces classes du futur nous répartissons l’ensemble des participants environ une soixante de personnes en quatre groupes. Ensuite durant 1h30, ils vont travailler avec une des entreprises sélectionnées pour implémenter une technologie à leur business. Enfin, une restitution s’effectue devant l’assemblée pour pouvoir échanger.
C’est pourquoi pour cette session, j’avais choisi les quatre jeunes pousses ci-dessous :
- Skyboy qui utilise l’expérience augmentée afin d’enrichir l’expérience en magasin ou urbaine,
- Orbis révolutionne la projection holographique 3D,
- Blumenlab se définit comme un studio de création technologique qui aide au développement de solutions de réalité augmentée,
- Memomi a créé un miroir intelligent qui permet d’essayer un vêtement de manière virtuelle et d’en modifier la couleur.
La prochaine édition de nos classes du futur aura lieu le 12 décembre sur « La production à la demande » avec Lectra, Gerber, Tekyn et Iki Consult ; pour s’inscrire c’est juste ici. Dépêchez-vous il ne reste quasiment plus de places.
Pour finir, un dernier mot avant de vous laisser, si vous souhaitez en savoir plus sur la production à la demande j’avais écrit un article sur le sujet ici.
#Myfashiontech #Fashiontech
#Lesclassesdufutur
Publié le 29 novembre
Crédits photo @defimode
Fabrice
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Les Fashiontalks mettent en lumière Raf Simons et Dirk Van Saene
Durant la dernière édition des Fashiontalks suivie par plus de 800 personnes à Anvers, Raf Simons est sorti de son silence après son départ de Calvin Klein en 2018. Cette discussion a été animée par avec une certaine délicatesse par Alexander Fury, directeur mode pour Another Magazine.
Raf Simons : la création au pouvoir aux Fashiontalks
Il a commencé à rappeler que le rôle d’un « designer était avant tout de créer du désir ». Et que son expérience en grande maison a été douloureuse notamment à cause des nombreuses critiques. En effet, le rythme infernale des collections ne l’a pas laissé indemne. En outre, le fait que les journalistes voulaient continuellement tout savoir et venir regarder son travail en court, il l’a vécu comme une forme d’intrusion. En effet, cela ne lui laissait plus de place et de temps à la création.
Afin d’endiguer cela, il a plaidé pour une plus grande indépendance des designers et qu’il convenait de surtout de ne pas trop se fier aux investisseurs qui oublient malheureusement trop souvent la création. A cet égard, il s’est montré plus que pessimiste sur le futur de la mode qui selon lui allait être dicté dorénavant uniquement par le marketing.
En terminant cet échange intimiste avec Alexander Fury, de manière étonnante il a évoqué sa nouvelle passion pour les séries télés qui pour lui débordent de créativité. Elles permettent notamment d’explorer plus en profondeur la psychologie des personnages. Ce nouveau terrain de jeu serait-il plus inventif que notre chère industrie de la mode pour le créateur belge ?
Dirk Van Saene : vive la naïveté !
Un contre-point plus optimiste est venu de Dirk Van Saene qui a reçu le prix du jury. Dans son discours de remerciement, il appelé, avec une belle émotion à ce que les jeunes designers prennent le pouvoir et « ramènent de la naïveté et surtout de la fraîcheur dans la création ». Par ailleurs, il a également rappelé que durant sa période des « Six d’anvers » avec Walter De Beirendonck, Ann Demedemeester, Dries Van Noten, Dirk Bikkembergs et Marina Yee, il existait une certaine forte de solidarité qui semble revenir.
Bref, entre le marketing et la fraîcheur, j’ai déjà fait mon choix 🙂
Enfin, si vous voulez en savoir plus sur les Fashiontalks je vous invite à lire les articles de :
- Rüdiger « Aujourd’hui encore le designer doit créer le désir » pour Fashionnetwork
- Tianwai Zhang « I just wanted to make clothes » pour WWD.
Photo de couverture par @filleroelants pour @dcflanders
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Fabrice
Je me définis comme un explorateur Fashiontech.
En outre, j'accompagne les entreprises technologiques sur le marché de la mode et du luxe.
Enfin, je vis entre Paris et Valencia !
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Emeric Caramico : Dressclub
Pour ce troisième épisode d’Innovation Mode, j’ai pu échanger avec un de mes voisins à Station F : Emeric Caramico, co-fondateur de Dressclub. Cette application permet de découvrir chaque jour les meilleurs opportunités et promotion dans la mode. Ainsi, Dressclub peut être qualifié d’algorithme de détection auprès de leurs partenaires comme par exemple Galeries Lafayettes, Asos ou La Redoute.
Après des études en ingénierie et numérique, Emeric Caramico continue en commerce et business. Par la suite, il a eu uniquement des expériences entrepreneuriales. Celles-ci ont été entrecoupées par trois années en consulting mais à son compte.
Dressclub a débuté le 23 mai 2019 et aujourd’hui « nous avons plus de 40 000 utilisateurs » précise Emeric Caramico. Au niveau du business model, cette application gagne de l’argent lorsqu’il y a une vente et cela ne coûte pas plus cher aux internautes qui achètent.
Quant à l’idée qui a permis de créer Dressclub, Emeric m’a confié qu’il y a quelques années il passait ses nuits à rechercher les aberrations tarifaires, dues par exemple à des problèmes de saisie par des opérateurs, sur des sites aérien afin bien évidemment d’en profiter. D’ailleurs il a pu partir à Sidney pour son voyage de noces en business pour le prix d’un billet éco. Et il suffisait de l’appliquer en France au secteur de la mode qui a des problématiques lourdes de stock et des collections qui s’enchaînent.
Enfin, Emeric Caramico ajoute que nous avons eu une chance folle de vivre ces dix dernières années avec la révolution digitale. En effet, il y a eu un champ des possibles absolument incroyable qui a permis d’innover dans tous les secteurs et notamment celui de la mode.
Profitez-bien !
Si ce podcast vous a intéressé et plu, je vous invite à écouter les deux épisodes précédents, ci-dessous :
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Publié le 18 novembre 2019
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